Des hauts et des bas, mais surtout toi et moi.

Ce que je peux être gnangnan ces temps ci. La fille insipide qui dit "mamour" a son adoré. Tête que je me paye, mais c'est peut-être ça, l'Amour. La facilité déconcertante qu'a n'importe quel être, aussi brillant soit-il (pas mon cas donc) à se remettre au niveau des hommes. Au niveau de la subjectivité la plus sordide et la plus sommaire. N'être qu'un amas gluant de sentiment bienfaisants. C'est donc ça, surement. Voir la vie en rose et n'être qu'Amour. On est tout ça à deux, on l'assume plainement. Mais pour compenser on se noircit les poumons, il chante dans un micro et moi je peins des filles nues. C'est la dualité de l'être. Vouloir être mais pas trop. C'est nous. Toi et moi. En haut et en bas.

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En cas

Ça les amuse de briser des rêves ? De continuer à dire non ? De me croire incapable ? De me voir petite fille ? De me croire vulnérable ? De me croire sans assez d'aisance pour gérer mon quotidien ? Ça les amuse de dire oui une fois, de voir ce putain d'espoir dans mes yeux, le truc qui me fait avancer, qui donne un semblant de but dans ma vie, puis de dire non ? Voir tout le truc s'éteindre, se geler en une seconde ? C'est comme faire envisager a un mort de faim à manger et lui retirer juste au moment ou il faisait un pas en avant pour recuperer son du. C'est la forme la plus exacerbée de la violence, du mépris et de la méchanceté. J'arrive même pas à réaliser, plus de Paris pour moi, plus d'Arts pour moi. Je vais finir en fac de droit, à rendre des comptes sur des sujets dont je me fou. A vivre une vie chiante, qui ne m'enchante plus. Mais c'est quoi ces parents ?

Je

20:41 : je vais me coucher. Pourquoi pas. Polaris et au lit. Je t'aime.

La vie sans la vivre.